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Que vous soyez novice dans l’univers nébuleux qui mène à la maternité ou que vous vous soyez déjà renseignée sur tous ses aspects, nous avons essayés de réunir dans cette rubrique, les informations essentielles (non exhaustives) relatives aux 4 grandes rubriques de notre site.

Si certaines informations ne sont pas présentes dans cette foire aux questions, ou si vous souhaitez plus d’informations concernant une de ces rubriques, nous serons ravis de vous les fournir - vous pouvez nous envoyer vos questions à l’adresse mail suivante : info@readyforbaby.org

1. TEST DE FERTILITÉ

  • Pourquoi faire un test de fertilité ?
    Pour mieux comprendre sa réserve ovarienne, sa qualité spermatique ou ses chances globales de concevoir naturellement. C’est souvent le premier pas dans un parcours de parentalité.

  • Quels sont les types de tests disponibles ?
    Chez la femme : dosage hormonal (AMH, FSH, LH), échographie pelvienne, hystérosalpingographie.
    Chez l’homme : spermogramme, test de fragmentation de l’ADN spermatique.

  • Où faire un test de fertilité ?
    Dans un laboratoire d’analyses médicales, un centre de fertilité ou via certaines plateformes qui proposent des kits à domicile (ex. : FertiLIly, Medisur, etc.).

  • Combien coûte un test de fertilité ?
    Entre 0€ (remboursé par l’Assurance Maladie sur prescription) et 300€ en privé ou sans ordonnance.

  • À quel moment du cycle faut-il faire les tests ?
    Le dosage hormonal doit souvent être réalisé entre le 2e et le 5e jour du cycle. Renseignez vous auprès du laboratoire.

  • Est-ce douloureux ou invasif ?
    Non pour les tests sanguins ; les échographies ou l’hystérosalpingographie peuvent être inconfortables mais restent bien tolérées.

  • Quelle est la fiabilité des résultats ?
    Les tests sont fiables mais doivent être interprétés par un spécialiste : une AMH basse, par exemple, ne veut pas dire qu’une grossesse est impossible.

  • Quels sont les signes d’une possible infertilité ?
    Absence de règles, règles très irrégulières, absence d’ovulation, douleurs pelviennes chroniques, fausses couches à répétition…

  • À qui s’adresser pour interpréter les résultats ?
    Un gynécologue, endocrinologue ou un spécialiste en fertilité.

  • Ressources officielles et fiables :
    -     https://www.ameli.fr

    - https://www.fiv.fr
    - Comptes Instagram certifiés : @docteur_laura, @drgyneco_paris

3. RECHERCHE DE CO-PARENT OU PARTENAIRE DE VIE

  • Qu’est-ce que la coparentalité ?
    C’est le fait d’avoir un enfant avec quelqu’un sans être en couple, dans une démarche choisie, transparente et encadrée.

  • Comment trouver un(e) co-parent ?
    Via des plateformes spécialisées (ex. : Coparentalys, Family-ship), des groupes privés ou des sites de rencontre thématiques.

  • Est-ce légal en France ?
    Oui, tant qu’il y a un projet parental clair et commun. Il est conseillé de rédiger une convention parentale devant notaire.

  • Quelles différences avec un donneur ou une PMA ?
    Le co-parent s’implique dans l’éducation de l’enfant, contrairement au donneur anonyme dans un parcours de PMA.

  • Peut-on faire une PMA avec un co-parent ?
    Non, la PMA est réservée aux couples ou femmes seules. Un co-parent n’est pas reconnu comme un partenaire dans ce cadre.

  • Comment définir les règles du projet coparental ?
    En discutant de tous les sujets essentiels : lieu de résidence, finances, garde, éducation, etc. Le tout peut être formalisé par écrit.

  • Et si le co-parent change d’avis ?
    D’où l’importance de la confiance, du dialogue, et idéalement, d’un accompagnement juridique ou psychologique.

  • Existe-t-il des communautés ou forums pour échanger ?
    Oui, de nombreux groupes privés existent sur Facebook, Reddit, ou sur des sites comme coparentalys.fr.

  • Peut-on trouver un partenaire de vie avec un projet bébé ?
    Oui, certaines applis comme Modamily ou PollenTree sont conçues pour cela. Ready For Baby peut aussi vous guider.

  • Ressources utiles :
    -     https://www.service-public.fr
    -     Podcasts : Faire un enfant à deux sans s’aimer, Les Enfants du Hasard
    - Instagram : @famillesmoderne, @marion_papillon

2. CONGÉLATION D’OVOCYTES

  • Pourquoi congeler ses ovocytes ?
    Pour préserver sa fertilité en vue d’un projet parental ultérieur, en cas de traitement médical impactant la fertilité ou simplement par choix personnel.

  • Qui peut congeler ses ovocytes ?
    En France, toute femme majeure jusqu’à 37 ans révolus, sans condition médicale depuis la loi de bioéthique de 2021.

  • Quel est le processus ?
    Stimulation ovarienne pendant 10 à 12 jours, ponction sous anesthésie, puis vitrification des ovocytes.

  • Combien ça coûte ?
    Environ 3 000 à 4 000 € par cycle. Possibilité de remboursement partiel si congélation pour raison médicale.

  • Y a-t-il des effets secondaires ?
    Oui, possibles effets liés à la stimulation hormonale : douleurs, fatigue, hyperstimulation ovarienne (rare mais sérieuse).

  • Combien d’ovocytes faut-il congeler ?
    En général, 15 à 20 ovocytes sont recommandés pour optimiser les chances d’avoir un enfant plus tard.

  • Quelle est la durée de conservation ?
    Jusqu’à 10 ans renouvelables avec consentement annuel.

  • Quel est le taux de réussite ?
    Cela dépend de l’âge au moment de la congélation. En moyenne, 1 grossesse pour 10 à 15 ovocytes chez les femmes de moins de 35 ans.

  • Où peut-on congeler ses ovocytes ?
    Dans les centres AMP agréés par l’Agence de la biomédecine.

  • Sites officiels et ressources :
    -     https://www.agence-biomedecine.fr

    - https://www.has-sante.fr
    -     Compte Instagram : @pausefertile (témoignages + infos pratiques)


4. PMA (PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE)

  • Qu’est-ce que la PMA ?
    La Procréation Médicalement Assistée regroupe des techniques médicales qui aident à concevoir un enfant : insémination artificielle, FIV, don de gamètes, etc.

  • Qui peut en bénéficier en France ?
    Toute femme, seule ou en couple avec une autre femme, quel que soit son statut marital.

  • Quelles sont les différentes techniques ?
    -     Insémination intra-utérine (IAC ou IAD)
    - Fécondation in vitro (FIV)
    - Don d’ovocytes ou de spermatozoïdes
    - Congélation embryonnaire

  • Quel est le parcours classique ?
    Consultation initiale, examens, passage en commission, traitement, protocole, tentative(s), suivi psychologique si souhaité.

  • Combien de tentatives sont remboursées ?
    6 inséminations et 4 FIV remboursées à 100 % par la sécurité sociale jusqu’à 43 ans.

  • Quels sont les effets secondaires des traitements ?
    Effets hormonaux : fatigue, prise de poids, troubles de l’humeur, syndrome d’hyperstimulation (rare). Accompagnement médical indispensable.

  • Quel est le taux de réussite ?
    Varie selon l’âge, la technique et les causes d’infertilité. FIV : environ 25% de réussite par tentative avant 35 ans.

  • Quels sont les délais d’attente ?
    Variable selon les centres. Pour un don, cela peut aller jusqu’à 12 à 24 mois. Il existe des listes d’attente.

  • Est-il possible de faire une PMA à l’étranger ?
    Oui (ex : Espagne, Belgique, Danemark), surtout pour contourner les délais ou trouver un donneur non anonyme. Attention au cadre légal.

  • Infos officielles et fiables
    -     https://www.agence-biomedecine.fr

    - https://www.sante.gouv.fr
    -     Instagram : @pma_monamour, @my_ivf_journey